Semi-Marathon de Paris – 4 mars 2012

Samedi soir, j’envoie un sms à Juju pour avoir ses conseils avisés sur l’alimentation à utiliser lors de mon semi de demain. La prescription est claire : 1 Gu Energy, 15 minutes avant le départ, 1 Gu Roctane avec caféïne au 15ème kilo. Ma décision est prise, je suivrai à la lettre les conseils du Champion.

Dimanche matin, 7h30, ciel couvert, température fraîche mais pas trop, vent faible, toutes les conditions sont réunies pour faire une belle course. J’avale mon petit déjeuner puis métro direction le château de Vincennes. 9h15, arrivée sur zone, dépôt du sac à la consigne, il y a un monde de dingue!!! (30.000 participants tout de même).

9h50, j’entre dans le sas rouge, je croise Natalia, échange sur nos objectifs respectifs, je reste évasif car pas franchement convaincu de ma forme du jour. 10h, le départ est donné, je pars vite comme l’an passé où j’avais suivi Ben (de loin) sur les premiers mètres. Je regarde mon chrono, 3’51 au 1er kilo, 3’55 au second, le rythme est donné, objectif rester sous les 4′. Au 5ème, je croise Cécile, elle est très bien. 9ème, Fouad arrive à ma hauteur, on se salue mais restons concentrés sur nos courses. Arrive l’arche des 10 kilomètres, je regarde le chrono officiel, il affiche 40’28, je suis donc en temps réel sous les 40, c’est tout bon!

Les kilomètres s’enchaînent je maintiens le rythme, cherche en permanence des sources de motivation, je ne regarde pas le chrono global, je n’ai qu’une obsession : sous les 4′! J’attaque le dernier kilo, je passe devant les photographes, pas le temps de sourire, j’ai un chrono à faire, moi!

Je passe la ligne, le chrono officiel affiche 1h25’09, je regarde mon Garmin 1h24’23 ». Je viens d’exploser mon record sur la distance et de gagner mon dossard préférentiel pour 2013, une première! Je suis trop content, j’ai envie de laisser exploser ma joie, d’écarter les bras et de courir tel Pedro Miguel mais c’est pas mon genre alors je garde ça pour moi.

Dans la zone d’arrivée, je retrouve les stadistes du jour, nous échangeons sur nos impressions de course. Les sentiments sont mitigés, selon la forme du jour de chacun, comme d’habitude…

Dimanche après-midi, les sms de félicitations des copains abondent, ça fait toujours plaisir!