Autant la version 2012 de l’Iron Man de Nice restera un excellent souvenir, autant cette version 2013 me laisse un sentiment plus mitigé.
Déjà, s’enquiller deux prépas Iron, deux années de suite c’est difficile à gérer, aussi bien physiquement que mentalement. Je garde en souvenir cette sortie sans fin en vallée de Chevreuse, sous un crachin de chiotte, où mes jambes disaient oui quand ma tête pensait inlassablement NON.
Une météo des plus merdiques qui nous a accompagnés durant toute la phase de prépa, les problèmes de santé de Cécile cet hiver et un abruti qui me shoote à vélo à moins de 10 jours de la course (prenant bien soin de prendre la fuite…), inutile de dire que toutes les conditions n’étaient pas forcément réunies pour réaliser une grosse perf.
L’an dernier, l’objectif était clair : « Finir et définir mon temps de référence sur cette distance ». Cette année, malgré une préparation physique conséquente, mon cerveau n’était pas suffisamment conditionné pour aller chercher une amélioration du chrono et j’avais pour unique objectif de finir.
Enfin et surtout, terminer cette course sans Cécile, que j’ai cherchée pendant tout le parcours vélo et qui vint à ma rencontre en mode supportrice au départ du marathon, ça n’avait pas du tout la même saveur que notre course au coude à coude de l’an passé.
Néanmoins, je reste content de ma natation (-4’), j’ai apprécié le parcours vélo toujours aussi magnifique et réalisé sous des conditions météo parfaites. Ma course à pied, se résume à une quête des ravitos et à une longue souffrance sur les derniers kilomètres, la faute à un tendon douloureux.
Bilan, un chrono convenable de 11h24, soit 10’ de plus que l’an passé et une 798ème place au scratch. Sans oublier de bons gros problèmes gastriques, merci les gels Hydro !!!
Bravo à tous les stadistes, avec une mention spéciale à Nicolas qui réalise le meilleur chrono, à Guillaume et Thomas qui m’ont attendu pour la photo finale, à Alex auteur d’une course bien maitrisée et à Robert qui exceptionnellement n’a pas cassé sa chaine.
Un grand merci à mes parents et à Nicole pour leurs encouragements, ainsi qu’à tous ceux qui se sont manifestés avant, pendant et après la course.
Pour finir, une pensée pour ce jeune anglais victime d’une chute mortelle à vélo.
Il est trop bô mon fils à moitié nu sur la promenade en train de se passer de la crème à 6 heures du mat’ … trop bô ! signé : Martine P.