Marathon Paris 2022

Date :3 avril 2022
Classement :3307ème/41351 (7,99%)
Temps :3h19’34
Taux d’autosatisfaction97,8%

Pourquoi 12 ans après mon dernier marathon sec, je me retrouve ce dimanche 3 avril sur les Champs Elysées avec 44.999 copines et copains ?

L’influence de Cécile archi motivée par les courses sur route ? Les collègues de boulot qui se sont mobilisés pour le semi et donc il fallait finir le projet ? L’approche des JO de 2024 à Paris ?

Toujours est-il qu’après avoir bien stressé et ingurgité de la maltodextrine pendant 3 jours, à m’en faire exploser la vessie, je suis là et bien là. Le timing a été parfait, bus, métro, consigne, tout s’enchaîne. Je suis dans le sas des 3h15 et dans la première vague. Je n’ai pas l’intention de me laisser griser par l’ambiance, l’important est de ne pas se griller sans pour autant se transformer en escargot.

Concorde, Vendôme, Opéra, Bastille, que Paris est beau ! Dominique et Philippe ont repéré mes gants jaune fluo et m’encouragent, merci les gars. Le bois de Vincennes est là puis déjà le semi. Un œil à ma montre, j’ai 1’30 de retard pour un objectif en 3h15 et 1’ d’avance pour 3h20. Mes jambes m’aident a définir mon objectif, ce sera l’option 2. Sur les quais, les sorties de tunnels sont difficiles mais le Djay dans le second tunnel me boost au max, je m’encourage et me motive en me hurlant : « mais bien sûr que je vais y arriver ! ». Cette poussée de motivation me porte, les quadris commencent à se charger, ça devient dur musculairement mais rien d’insurmontable. Le mont Exelmans me fait perdre quelques secondes mais l’objectif est clair, ne pas dépasser les 5’ au kilo. Je suis concentré sur mes sensations et mon objectif, je ramasse de nombreux concurrents qui se sont vus trop beaux et m’accroche à un meneur d’allure parti dans les vagues suivantes de 3h15.

Je passe la ligne en 3h19’34’’ avec la sensation du devoir accompli. Les jambes sont endolories mais je peux encore marcher à peu près convenablement, place à la récupération et aux nouveaux objectifs.

Comme dirait le poète, ce qui compte ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête (enfin un peu l’arrivée aussi, quand même…).

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Semi-Marathon Paris 2022

Date :6 mars 2022
Classement :3307ème/41351 (7,99%)
Temps :1h31’02 »
Taux d’autosatisfaction97,8%

Dimanche matin, réveil 6h, température extérieure proche de zéro, que du bonheur… Nous avons choisi l’option scooter, il s’avérera que ce n’était pas la bonne option…

Arrivée Gare d’Austerlitz, 8h20, Cécile ne sent plus ses pieds, je ne sens plus mes mains, tout va bien. Le timing est finalement assez court, je trottine un peu et file dans mon sas moins de 1h35. Les masques sont tombés, l’attente est courte, l’organisation est toujours aussi bonne, je pars dans la 3ème vague soit plutôt vite.

Les sensations sont bonnes, après 3 kilomètres mes mains se réchauffent et je retrouve ma sensibilité. Je croise Arthur toujours aussi sympathique, on échange sur le « que deviens-tu ? » et sur nos objectifs de temps puis il file vers son graal.

Je jette un œil à ma montre à chaque kilomètre, la tendance est bonne, le plan se déroule sans accroc.

Le faux plat montant de Daumesnil se profile, je redoute cette « difficulté » que j’avais mal gérée il y a 6 mois, ça passe nickel, les bosses sur les quais sont indolores, musculairement tout va bien, j’allonge la foulée sur les derniers kilomètres.

La rue de Rivoli constate ma forme éblouissante, j’essaye de courir propre, je lance mon sprint à l’entrée de la place de la Bastille et passe la ligne en 1h31’02’’.

C’est mon meilleur temps depuis 10 ans et j’ai gagné 4’ en 6 mois, sur le même parcours, de bon augure pour la suite.

Prochain rendez-vous : le marathon de Paris, le 3 avril 2022.

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Cormaris Trail V6-12km-2022

Date :6 février 2022
Classement :20ème/216 (9,26%)
Temps :0h58’20
Taux d’autosatisfaction95%

Retour à la maison, pour cette 6ème édition du traditionnel Cormaris Trail de février. Cette année, j’ai choisi de m’aligner sur la version courte, histoire de m’en mettre plein la tronche et d’essayer de garder un peu de vitesse malgré mon âge avancé. L’ami Renaud a fait le choix de la balade des gens heureux sur le 30km. Chuong est aux manettes côté organisation, comme toujours, les autres potes nantais sont sous leurs couettes.

Bon, ben la stratégie de course est assez simple, à fond, à fond, à fond, quand je commence à faiblir, le Monsieur que vous voyez sur la photo me botte les fesses et me dit « allez, allez, tu ne vas quand même pas te faire doubler par un vieux ». Du coup, ben je continue…

A l’approche du dernier kilomètre il me dit « T’inquiète, à la fin, tu seras devant », au lieu de me rassurer, ça me met la pression et je ne lâche rien jusqu’à la ligne.

Mon classement est flatteur, je termine 2ème de ma catégorie et rate la victoire et le podium pour 29 », mon compagnon de course est 3″derrière, si je suis encore à ce niveau dans 10 ans, ce sera beau…

Je sais que Renaud a l’intention de profiter de la campagne cordemaisienne donc je ne l’attends pas et file me mettre au chaud.

Prochain rendez-vous : le semi-marathon de Paris, le 6 mars 2022.

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Marseille-Cassis ou les aventures d’un parigot à Marseille

Date :31 octobre 2021
Classement :1065ème/18000 (5,92%)
Temps :1h34’49
Taux d’autosatisfaction95%

Il y a quelques semaines, jailli l’idée de participer pour la première fois à ce monument des courses sur route françaises (dans le top 50 mondial des plus belles courses selon le speaker de l’épreuve). Lâché par ma binôme préférée qui fit le choix de courir le semi de Saint-Denis (dans le 93, pas à la réunion…), me voilà samedi midi, Gare de Lyon, à destination de MARSEILLE !

En laissant traîner mes oreilles dans le wagon, j’entends 2 concurrents échanger sur la course : « c’est pas compliqué, ça monte pendant 10 bornes et après ça descend avec un petit coup de cul sur la fin ». Ok, c’est noté !

3h30 plus tard, je débarque sur cette terre hostile si on s’en réfère à Bac Nord ou au dernier témoignage des ultras du Kop d’Auteuil. Passage à l’hôtel puis direction le parc Chanot pour retirer le dossard. Les contrôles sont drastiques, pass sanitaire X2, bon de retrait, carte d’identité, ici on ne plaisante pas avec la loi. Dossard en poche, impossible de ne pas faire la photo souvenir devant le stade Vélodrome et d’aller enrichir ma collection de maillots à la boutique de l’OM. Je ne sais pas si il verra un jour la lumière celui-là mais il mérite bien sa place dans mon armoire au vu du dernier Classico non-perdu face au plus grand club du monde. Ma soirée est agrémentée d’une délicieuse pizza à la saucisse piquante à l’Osteria du Prado que je vous recommande grandement.

Après une très bonne nuit de sommeil créditée d’une heure supplémentaire (non payée mais toujours bonne à prendre), je déjeune et file vers le départ. Je suis dans le sas -1h30, ce qui me permet un échauffement et un départ facilités. Je pars vite, la pente s’accentue progressivement et mon allure prend l’orientation inverse, le métrage des kilomètres n’est pas aligné sur mon GPS, plus j’avance plus l’écart se creuse pour s’achever sur 400m de plus à ma montre.

Ça monte bien, régulier, jusqu’au 10ème, je gère mon effort n’étant pas certain de ce qui m’attend derrière. On m’avait promis une vue magnifique sur les calanques, je ne vois rien, concentré sur mon effort. La deuxième partie de course est effectivement plus roulante mais ce n’est pas la méga bamboche, il faut quand même faire tourner les guiboles. La météo est plutôt clémente au regard de ce qui nous était prédit. La température est parfaite, il ne pleut pas et seul le mistral aurait pu s’abstenir de souffler si fort. J’utilise les autres concurrents pour me protéger du vent et me relancer, à partir du 15ème, je lâche les chevaux ou plutôt les poneys !

Un petit sprint et je signe un magnifique 1h34’49’’ soit le même temps que sur les semi-marathons de Paris et des Sables.

Pas de doute, ici est mon niveau, j’ai pris beaucoup de plaisir à refaire des courses sur route, maintenant place aux objectifs 2022 et notamment à un marathon CAPITALE en avril prochain.

https://www.strava.com/activities/6191332482/embed/0d90e0712729c9a9ee21b99b4cec91b51b029e6b

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Semi-marathon des Sables d’Olonne

Date :19 septembre 2021
Classement :228ème/1500 (15,2%)
Temps :1h35’51
Taux d’autosatisfaction75%

A chaque semaine son semi ! Après Paris et Nice, celui-ci n’était pas vraiment prévu mais comme Bruno de Run Spirit a eu la gentillesse de nous inviter, il n’était pas possible de refuser.

Cette course est support des championnats de France (classement à part) et tout le gratin français de la discipline est donc présent avec notamment plusieurs athlètes olympiques.

Je n’ai absolument aucune idée de mon état de forme du jour, le temps de récupération a été court et j’ai choppé un petit rhume au cours de la semaine.

Je pars donc aux sensations et jette un œil au chrono à chaque vibration de ma montre. Je suis sur les mêmes bases qu’à Paris, autour de 4’20 au kilomètre. Même raisonnement, je décide de chercher à maintenir le rythme avec toujours pour objectif de finir sous les 4’30.

La première boucle passe bien, la fin de la seconde est difficile et je commence à perdre du temps sur les relances qui précèdent le retour sur le bord de mer. Arrivé sur celui-ci, je constate que le vent a forci et que ça ne va pas vraiment arranger mon affaire. Effectivement, à partir du 15ème, je navigue autour de 4’40 du kilomètre sans véritable capacité à inverser la tendance.

Je ne suis pas dans le dur mais je me sens bridé et pas en mesure d’aller chercher mieux. A l’arrivée sur le stade, je joue quand même le jeu du sprint final histoire de faire monter les pulsations.

Je regarde le chrono et constate que je suis 1′ plus lent qu’à Paris. Néanmoins, la moyenne est la même et le GPS indique 140m de plus, je suis donc bien sur les mêmes bases. Dans un sens c’est rassurant car ça prouve que j’absorbe bien la charge, dans l’autre, ça démontre que mon niveau est bien autour des 1h35 et qu’il va falloir s’y mettre si je veux aller chercher mieux.

Cécile signe un bon chrono en 1h28, pas très loin de son record personnel.

https://www.strava.com/activities/5987888547

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Ironman 70.3 Nice 2021

Date : 12 septembre 2021

Temps : 5h48’22’’

Classement : 474ème / 1540 (30,78%)

Taux d’autosatisfaction : 89%

Arrivée le vendredi soir à Cannes, direction Nice pour un retrait express des dossards avant un retour à Mandelieu. Test des jambes et du vélo le samedi matin puis direction de nouveau la promenade des anglais pour y déposer vélo et accessoires de course. Dîner aux petits oignons chez Phil et Anne avec des pâtes complètes au programme et glace locale obligatoire.

Dimanche matin, réveil 4h45, ça pique un peu, 3 coups de pompe histoire de se rassurer, pipi, combi et direction le départ natation. Le port du masque est toujours de rigueur, tout comme le rolling start, ce départ natation édulcoré qui nous prive de la lessiveuse tant appréciée.

6h30, je laisse Cécile s’élancer quelques secondes avant moi puis plonge dans cette piscine géante avec une belle envie d’en découdre. Je passe rapidement la combi 2XU aux parements roses et me dirige vers la première bouée éclairée. Au fil des minutes, le jour se lève et le parcours jusqu’ici invisible commence à se dessiner. Malgré le fait que toutes les conditions sont réunies pour nager en toute tranquillité, j’ai la chance de trouver un petit malin qui a envie de se frotter à moi. Je ne boude pas mon plaisir et tel un chien qui ne supporte plus qu’on le renifle, je le remets gentiment à sa place. Sans forcer mon talent, je sors de l’eau en 35’, pas de quoi pavoiser.

Transition à la coule et départ vélo sur un rythme de cyclotouriste motivé. Quelques furieux en CLM me déposent mais globalement, je suis dans le rythme de la course. Au km 15, Cécile pointe le bout de sa roue, on papote un peu et je fais l’effort pour la suivre. Je monte avec elle jusqu’au sommet du col de Vence et l’écart se fait dés le début de la descente. Je perds beaucoup de places et de nombreuses têtes connues (les athlètes doublés dans l’ascension) repassent devant. Je boucle les 90km en 3h16, à 28km/h, là encore, c’est correct mais pas exceptionnel.

T2 plutôt dynamique et c’est parti pour un semi ensoleillé. Je ne connais que trop bien le parcours et la chaleur qui sévit à cette heure de la journée. Je ne néglige aucun ravitaillement, l’ambition est d’être régulier et de ne pas se mettre dans le mal sur les 16 premiers kilomètres. Il sera alors temps d’aviser pour le finish. Je suis autour de 5’ au kilo, je n’ai pas le sentiment de pouvoir faire mieux mais pense pouvoir maintenir le rythme sur la distance, c’est ce que je fais, terminant ma cap en 1h45.

Je retrouve Cécile et Samuel sur la ligne d’arrivée, je suis plutôt bien et j’ai le sentiment d’avoir fait une course « aboutie ». Viens l’heure de l’analyse et de la comparaison, je gagne 9 minutes par rapport à 2018 et environ 300 places au classement général, je suis dans le premier tiers, confirmation que j’ai plutôt fait une bonne course. Cécile me colle 14’ sur l’ensemble de la course, ce qui n’est pas choquant au regard de nos formes respectives actuelles.

La semaine prochaine, direction la Vendée pour de nouvelles aventures !

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Semi-marathon de Paris 2021, Magnifique ou Guignolo ?

Temps : 1h34’56 »

Classement : 1.666ème/25.000 (6,66%)

Taux d’auto-satisfaction : 90%

Dimanche 5 septembre 2021, le semi-marathon de Paris 2020 va enfin voir le jour, 18 mois de préparation supplémentaire, ça va forcément porter ses fruits ! En réalité, j’aborde cette course sans véritable préparation spécifique, je suis entrainé pour être en forme à cette période mais pas de focus particulier sur la course à pied.

La météo est bonne, il fait beau, un peu chaud mais c’est très largement supportable.

Arrivé une heure avant le départ sur site, je soigne mon échauffement afin principalement de réveiller les muscles et faire monter le cardio.

Je suis dans le Sas -1h35, ce qui m’assure un départ sans trop de gène et donc une perte de temps réduite sur les premiers kilomètres. Pas vraiment d’objectif fixé, j’attends de voir comment passent les premiers kilomètres pour aviser. 4’22, 4’19, 4’19, les premiers kilomètres sont encourageants même si le parcours est roulant, je décide de viser les 4’30 au kilo sur l’ensemble de la course, considérant que je suis en train de me constituer une petite cagnotte dans l’optique de cet objectif.

Au kilomètre 5, j’ingurgite un gel, ce dernier fait de la résistance et décide de s’attaquer à ma gorge. Je passe de longues minutes à me racler cette dernière et à refouler tout ce qui est susceptible de perturber mon système respiratoire. Bizarrement, je me retrouve un peu esseulé, mes partenaires de course préférant prendre leurs distances.

Mon rythme est plutôt bon, je navigue à proximité des 4’30, soit au dessus de mon seuil maximal SV1 à 4’34. Je suis plutôt bien et je me dis que si ça continue comme ça, j’essaierai d’accélérer dans les 5 derniers.

Au 16ème kilomètre, ça ne se passe pas vraiment comme prévu, mes quadris se durcissent et je n’ai plus le dynamisme nécessaire au maintien de mon allure, néanmoins, cardiaquement tout va bien. A défaut d’accélérer, il faudra donc limiter les dégâts.

La montée de l’avenue Daumesnil est plutôt pénible, le passage sous le tunnel étouffant et je ne goûte que moyennement les montagnes russes au retour sur les quais.

Je perds du temps sur ce finish mais j’arrive néanmoins à boucler l’épreuve en 1h34’56 », justifiant ainsi largement mon dossard -1h35. L’année prochaine, je prendrai un dossard -1h, ça aura un peu plus de gueule !

En synthèse, résultat qui ne casse pas trois pattes à un canard mais étant donné ma forme des derniers mois, c’est plutôt satisfaisant donc ne faisons pas la fine bouche et savourons cette reprise des compets. Suite des aventures dés ce week-end…

Petite dédicace à Bébel qui nous a quitté cette semaine et qui aura illuminé les dimanche soirs de ma jeunesse.

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Championnat de France LD 2020 (3-100-20) – Chaville (92)

Semi-marathon de Paris : annulé, Triathlon L de Cannes : annulé, Half d’Aix : annulé, Etape du Tour : annulée, le triathlon L de Deauville était donc ma seule chance de courir en 2020. Et puis, Cécile s’est inscrite au Championnat de France LD de Cagnes et puis, j’ai fait pareil et j’ai revendu mon dossard pour Deauville.

Ce vendredi 25 septembre, tout est prêt pour aller chercher le titre dans le Sud, les billets de train achetés, le taxi réservé, la dog sitter confirmée. Cécile blessée ne peut pas courir et a finalement reporté son dossard sur 2021. Néanmoins, elle va m’accompagner avec son vélo, fera un petit tour du côté du Tanneron et m’encouragera sur la course.

Oui, mais non, sur les coups de 11h, je pose la question qu’il ne faut pas poser : « T’as vraiment envie d’y aller ? ». Après quelques minutes de discussions, non, oui, non, oui, oui, non, non, comme tu veux… la sentence tombe, on n’y va pas mais je vais me faire mon Championnat de France à la maison (histoire de rentabiliser la presta de coaching, les stages et de ne pas avoir fait tout cet entraînement pour rien…).

Un Longue Distance, c’est long mais un Longue Distance seul, c’est Très long (très belle phrase issue de ma culture footballistique). Je décide donc de rechercher un adversaire suffisamment fort pour m’accompagner mais pas trop pour que je puisse au final triompher. Orion et Walter ont les profils idéaux, Orion vient de se faire deux triathlons L dans des conditions pourries (Vercors et Ventoux men), il est donc cramé et Walter traine une blessure au genou qui l’handicape fortement sur la Cap.

Le second décline l’invitation prétextant une envie d’aller rouler cool en chevreuse (comprenez j’ai pas envie d’être le dindon de la farce) quand le premier accepte de m’accompagner sans trop réfléchir.

Samedi 26 septembre, 6h45, Orion pointe le bout de son guidon dans ma rue. Nous sautons dans ma 308 de compétition, direction la piscine de Boulogne Billancourt. Orion enfile son magnifique maillot de bain « frites » que je viens de lui offrir (maillot de bain qu’il portera sur toutes les prochaines séances club) et nous voilà partis pour la natation de ce triathlon improvisé. Orion pense que 2000m c’est déjà bien mais je persiste dans mon acharnement et me la colle sur 3000m en 55′, les spécialistes apprécieront !

Retour à Chaville et le gang des Cervélo R5 part à la conquête de la vallée de Chevreuse ! Orion me prévient d’entrée : « Je reste dans les roues, je suis crevé, c’est ta course et j’assume pleinement ! ». Il va respecter son engagement et ne passera devant que dans les côtes, histoire de me rappeler que dans ce domaine, actuellement, je suis vraiment nul (dixit l’intéressé lui-même…). Le vent est de la partie (21km/h selon Strava) et j’ai l’impression que nous l’avons toujours de face. Après 100 bornes ajustées par quelques vire-vire dans les rues de Cat City et 1000m de D+, nous arrivons à T2 en 3h32, soit un magnifique 28,3km/h de moyenne et 179 watts développés (amis statisticiens régalez-vous !)

Le parcours Cap est simple, tu montes sur le plateau, dans la forêt de Meudon, tu cours 10 bornes tout droit (ou presque), tu fais demi-tour et tu rentres. Cécile nous suivra en VTT et portera mon ravitaillement liquide, j’ai également pris un gel, ce qui s’avèrera largement insuffisant pour la distance à parcourir… Comme prévu, mon ami Orion n’est pas en grande forme, dés le départ, il envisage de réduire la distance de moitié et essaye même de me dissuader de faire les 20 bornes. Pas question, je vais le gagner ce titre de Champion de France. Au troisième kilomètre, je lui porte le coup de grâce, j’approche les 12km/h et je sais que cette vitesse supersonique va lui être fatale. Ce que je ne sais pas encore, c’est qu’elle va aussi m’être fatale… A 7,12km, Cécile vient à ma hauteur avec le VTT ravito/ouvreur, elle me dit qu’Orion est au plus mal 4km derrière (je pense qu’elle exagère légèrement…), elle m’invite à boire et me dit que je risque de ne pas la revoir tout de suite. 10ème kilomètre, je m’offre quelques pas de marche et savoure mon gel, c’est parti pour le retour à la maison. Les kilomètres s’enchainent et toujours pas de vélo ravito, le seul point d’eau sur le parcours est à sec, je commence à m’énerver, à être fatigué et à perdre le moral. Au kilomètre 15, je craque et commence à marcher, les 5 derniers kilomètres seront une alternance course/marche, seul dans la forêt, c’est dur… Cécile est au chevet d’Orion, incapable de retrouver son chemin et qui rentre tranquillement à la maison en lui faisant la causette. Au final, j’affiche un joli 10km/h à l’issue de cette Cap Trail qui ne restera pas dans les annales du sport.

Je passe la ligne d’arrivée en 6h26’28 » et remporte donc ce titre grandement mérité de Champion de France à domicile. Félicitations à mon dauphin (titre plutôt mal choisi étant donné qu’il nage comme une pierre), Orion et puisqu’il faut un troisième sur le podium, j’attribue ce titre à Walter car étant mon voisin c’est d’autant plus pratique…

Ma saison de triathlon se termine sur cette magnifique performance, en ces temps compliqués, j’espère avoir réussi à vous tirer un petit sourire à travers ce compte-rendu de course.

Je ne sais pas où nous allons avec ce virus mais je sais que les départs de Jo et d’André ne feront que noircir le tableau de cette année de merde, même si ça ne sert à rien, je leur dédie cette course, ils resteront à jamais dans ma mémoire.

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Cormaris Trail : Et de 4 !!!!

  • Course : Cormaris Trail (28 km)
  • Lieu : Cordemais (44)
  • Résultat : 65ème /431 (15,08%)
  • Temps : 2h26’40 »
  • Taux d’auto-satisfaction : 95%

A un mois du semi-marathon de Paris, cette course tombe à point nommé dans ma préparation. Ce qui tombe également bien dans la région nantaise, c’est la pluie et là, je vous garantie qu’elle s’est fait plaisir… Les sentiers se transforment en ruisseaux et on hésite à troquer les runnings pour une belle paire de bottes. Je retrouve Cyrille le Mytribeur sur la ligne de départ, juste le temps d’échanger quelques mots et c’est parti pour le Mud Day longue distance. Très rapidement, mes pieds baignent dans l’eau, heureusement que la température extérieure est clémente sinon ce serait un véritable enfer. Les 2 premières féminines sont dans mon champ de vision pendant de nombreux kilomètres mais il m’est impossible de combler l’écart. Les dernières côtes sont difficiles à franchir, les jambes sont lourdes, très lourdes. Je franchis la ligne d’arrivée après 2h26 d’effort, en 65ème position.

Le maître des lieux avait prévenu, ce serait une course pour guerriers, c’en fut une, le combat continue ! José, seul nantais à renoncer à la retraite sportive malgré des douleurs costales termine dans le 1er quart du 12km, à quelques minutes de Léo Paul, bravo Jojo !!! Matthieu et Aurelie gagnent le relai et s’offrent leur moment de gloire sur le podium Cormaris. Laura gagne le relai féminin pour son retour aux sources. Pour conclure, un grand merci à Renaud, André, Alain, Arnaud, Didier, Karine, Anne et tous les bénévoles qui sous l’impulsion de Chuong rendent cette course possible.

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Cross de Sartrouville – 8 décembre 2019

  • Course : Cross de Sartrouville (8,570 km)
  • Lieu : Sartrouville (78)
  • Résultat : 55ème /80 (68,75%)
  • Temps : 39’57 »
  • Taux d’auto-satisfaction : 75%

Dimanche 8 décembre, le temps est nuageux avec de fréquentes averses, la température extérieure avoisine les 13 degrés. Je gare ma 308 sur le parking du parc Youri Gagarine, la tête dans les étoiles et me dirige vers le local des inscriptions. On m’attribue le dossard 1225, même si nous ne serons que 80 alignés sur la course 6 réservée aux Juniors et Vétérans 1 et plus (il arrive un âge où on ne compte plus). Je reconnais les lieux et regarde les jeunes en découdre sur leurs courses respectives. Je suis dans ma bulle, concentré sur mon objectif. Le speaker essaye de m’impressionner en déroulant le cv des favoris, octuple Champion de France de Cross, 2h06 sur Marathon, participation aux championnats d’Europe… Il semblerait que je sois en position d’outsider, peu importe, je me dirige vers les vestiaires et pousse la porte de celui réservé aux Elites. Un mec est là, je lui demande si les pointes sont indispensables ou si ça peut passer en running. Il me fait une réponse de normand m’indiquant que si c’est gras on met les pointes, mais que dans le cas contraire ce n’est pas la peine. Il me précise qu’il ne va pas courir et sort un débardeur blanc avec pour seule signe distinctif un écusson du drapeau algérien. Je pense qu’il se moque de moi (en fait il préparait le maillot pour un autre athlète…). Il en faut plus pour me décourager, je chausse mes running et pars m’échauffer. Le parcours est un vrai labyrinthe, au bout de 10’, je me dis qu’il va falloir regagner le départ, sauf que je ne sais plus où il est. Je pars à droite et j’entends le speaker sur ma gauche. Je finis par demander mon chemin. Vu la nature du parcours, pas de doute, les pointes s’imposent.

Ca vend du rêve !!! Ou est Charlie ?

Sur la grille de départ, je n’en mène pas large, pas le temps de discuter, ça part plein balle. Après quelques mètres, je constate qu’il y a plus de monde devant que derrière. Peu importe, je suis venu pour me mettre la misère et je vais me la mettre, bien comme il faut. Ces parcours en mode petits serpentins et montagnes russes sont terribles car on est en permanence en contact visuel avec ses adversaires et non moins amis… Je passe un bon moment avec un chevelu qui me colle aux basques, j’arrive néanmoins à m’en extirper. Finalement, je passe la ligne en 55ème position, il y en a encore 25 derrière, ouf !!! Direction la douche où je retrouve mes potes de gadoue. Bonne expérience même si je n’étais pas vraiment au niveau de cette course. Sartrouville c’est costaud, j’ai pris cher comme en témoigne la photo, limite flippante, mais je n’ai qu’une envie : retourner au combat !

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