Maraton Valencia 2023

16 ans après…

Date :03 décembre 2023
Epreuve :Marathon
Classement :7.159ème/32.569 (21,98%)
Temps :3h09’49 »
Taux d’autosatisfaction100%

Après 9 semaines de prépa, direction l’Espagne avec 2 objectifs clairs, battre mon PR (Personal Record pour les non-initiés) de 3h13 établi il y a 16 ans et cerise sur le gâteau, passer sous les 3h10. Les voyants sont au vert, j’ai fait un bon semi à Vincennes et les dernières séances sont passées crème. Il ne reste plus qu’à avoir de bonnes conditions sur un parcours réputé comme un des plus roulants sur le circuit européen et être dans une bonne forme le jour J.

Arrivé vendredi midi, j’ai plus profité de la gastronomie italienne que des churros espagnols. Néanmoins, samedi soir, petit resto avec tapas et paëlla pour avoir autre chose que le mug et la bougie Valencia dans son armoire à souvenirs.

Dimanche 3 décembre, soleil, température agréable, pas de vent, j’arbore le magnifique débardeur offert par l’organisation qui met en valeur mon physique hors normes. J’arrive tôt dans le sas 3h11-3h24 pour ne pas être gêné et partir en tête de groupe, le départ est toujours essentiel car il donne le tempo de ce que sera la course. Sara perché ti amo à fond dans les enceintes et c’est parti mon kiki !

J’ai les jambes, les premiers kilomètres sont entre 4’15 et 4’20, c’est plus rapide que mon allure cible à 4’30 mais je ne me sens pas en surrégime donc je ne m’inquiète pas. Je passe le 10k en moins de 44’, tout va bien. Comme prévu, le parcours est roulant avec peu de virages et donc peu de relances. Ma feuille de route est claire, 8 points d’eau sur le parcours donc 8 gels à engloutir. 6 gels proviennent de mes poches et de l’excellent fournisseur Meltonic (un peu de pub pour les copains), les 2 autres sont offerts par l’organisation. Au kilomètre 16, je reçois les encouragements de Magali qui m’aura loupé aux km 1 et 8 mais arrivera à me capter sur les km 25 et 41. Bravo à elle qui aura parcouru pas moins de 8km pour essayer de m’apercevoir l’espace de quelques secondes. Seule petite contrariété, mon GPS bip largement avant le kilométrage officiel et plus la course avance plus l’écart s’amplifie. Je passe le semi en 1h33’31, je suis large pour atteindre mes objectifs, il ne s’agit pas de s’emballer, il faut gérer et maintenir un rythme le plus proche possible des 4’30.

Au 24ème, je sens l’acide lactique commencer à faire son travail de sape sur mes quadriceps. Il va falloir faire avec en restant attentif à ce que ça ne s’amplifie pas. Par bonheur, ça restera supportable jusqu’à la fin et aucune crampe ne se manifestera. Les kilomètres défilent, c’est vraiment une course agréable, les rues sont larges, le public nombreux, la ville vit pour son marathon. Je sais que les 5 derniers kilomètres sont très roulants, ça me donne une motivation supplémentaire pour ne rien lâcher. Le tapis bleu se présente, l’arche d’arrivée est au loin avec les chronos par sas, je vois le 3h09 me faire de l’œil, j’allonge la foulée, augmente la cadence et passe la ligne 11 secondes avant mon Top objectif. Que du bonheur !

Cette course était d’un niveau incroyable avec des pointures internationales (à titre d’exemple, 9 français(es) ont réalisé les minimas olympiques), mentions spéciales à Krilan l’extra-terrestre, à Anaïs et Juju, son lièvre de luxe.

C’est pour des moments comme celui-ci que j’aime le sport, se fixer un objectif, tout mettre en œuvre pour l’atteindre (avec les conseils de mon pote Xa qui est vraiment un as en la matière c’est encore mieux !), sentir la pression monter avant la course, chambrer ses potes, se faire chambrer, tout donner le jour J, atteindre ou pas cet objectif (je préfère quand même l’option 1), recevoir les encouragements et les félicitations de ses proches (Bon Anniversaire Maman !), chambrer ses potes (bis), bref, VIVRE !

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