Marathon Paris 2022

Date :3 avril 2022
Classement :3307ème/41351 (7,99%)
Temps :3h19’34
Taux d’autosatisfaction97,8%

Pourquoi 12 ans après mon dernier marathon sec, je me retrouve ce dimanche 3 avril sur les Champs Elysées avec 44.999 copines et copains ?

L’influence de Cécile archi motivée par les courses sur route ? Les collègues de boulot qui se sont mobilisés pour le semi et donc il fallait finir le projet ? L’approche des JO de 2024 à Paris ?

Toujours est-il qu’après avoir bien stressé et ingurgité de la maltodextrine pendant 3 jours, à m’en faire exploser la vessie, je suis là et bien là. Le timing a été parfait, bus, métro, consigne, tout s’enchaîne. Je suis dans le sas des 3h15 et dans la première vague. Je n’ai pas l’intention de me laisser griser par l’ambiance, l’important est de ne pas se griller sans pour autant se transformer en escargot.

Concorde, Vendôme, Opéra, Bastille, que Paris est beau ! Dominique et Philippe ont repéré mes gants jaune fluo et m’encouragent, merci les gars. Le bois de Vincennes est là puis déjà le semi. Un œil à ma montre, j’ai 1’30 de retard pour un objectif en 3h15 et 1’ d’avance pour 3h20. Mes jambes m’aident a définir mon objectif, ce sera l’option 2. Sur les quais, les sorties de tunnels sont difficiles mais le Djay dans le second tunnel me boost au max, je m’encourage et me motive en me hurlant : « mais bien sûr que je vais y arriver ! ». Cette poussée de motivation me porte, les quadris commencent à se charger, ça devient dur musculairement mais rien d’insurmontable. Le mont Exelmans me fait perdre quelques secondes mais l’objectif est clair, ne pas dépasser les 5’ au kilo. Je suis concentré sur mes sensations et mon objectif, je ramasse de nombreux concurrents qui se sont vus trop beaux et m’accroche à un meneur d’allure parti dans les vagues suivantes de 3h15.

Je passe la ligne en 3h19’34’’ avec la sensation du devoir accompli. Les jambes sont endolories mais je peux encore marcher à peu près convenablement, place à la récupération et aux nouveaux objectifs.

Comme dirait le poète, ce qui compte ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête (enfin un peu l’arrivée aussi, quand même…).

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